Un nouveau site, plus en phase avec un monde qui change.
Bienvenue sur arpns.be, notre nouvelle adresse qui remplace arpns2014.be et un site qui n’était pas conforme à une évolution réglementaire et technologique qui s’accélère de plus en plus. Ce n’est pas parce qu’on approche de l’âge vénérable de 90 ans – que l’ARPNS célébrera comme il se doit en 2022 – qu’il ne faut plus se mettre à jour.
Au contraire. Ce coup de jeune de sa plateforme, conjugué à la désormais indispensable présence sur les réseaux sociaux, doit permettre à notre association d’être plus réactive. Et de mieux transmettre ses valeurs: le respect mutuel, la tolérance, le partage de connaissances, la mise en valeur et le soutien de tous les professionnels de l’information et de la communication qui œuvrent dans le même esprit, sur cette planète en évolution constante. Au Nord comme au Sud et partout, en fait… sans exclusive ni stratification appauvrissantes.
Même si notre monde semble perdre la boussole, on y reste toujours le Nordiste ou le Sudiste d’un autre et cette étiquette réversible, qui sert trop souvent d’alibi pour stigmatiser, n’empêche pas les gens de bonne volonté de jeter des ponts par dessus les barrières. Dans notre surréaliste pays-confetti, la formidable solidarité de gens du Nord avec ceux du Sud, victimes d’inondations meurtrières en juillet 2021, a fait un bien immense au moral de tous. Les détricotages successifs de la trame reliant les uns aux autres les avaient mués en étrangers, parfaitement ignorants de leurs voisins. On peut être très seul tout en étant entassés sur un mouchoir de poche; c’est idiot, mais c’est comme ça. Faut-il vraiment transformer en radeau de la Méduse cet autre mouchoir de poche qu’est la planète pour (r)établir le courant?
L’histoire de l’ARPNS, depuis ses tout débuts, montre que ses membres, au contraire, ont constamment œuvré au rapprochement, dans le respect des mêmes valeurs. Elle continuera à ramer dans le même sens, avec la conviction qu’on doit tirer des leçons de l’Histoire, sans effacer les traces laissées par celle-ci. La mémoire vivante, objective et apaisée du passé reste le meilleur garant d’un présent serein. Pour l’avenir, on croise les doigts!
Stève Polus