L’époque est incertaine. On s’inquiète – à juste titre – des conséquences possibles de l’invasion de l’I.A., l’Intelligence Artificielle, dans tous les domaines. Mais que dire alors de celles de l’I.N., l’Imbécillité Naturelle de cette espèce humaine qui se complaît à s’entretuer, à polluer la planète et en détruire la si fragile beauté ? Le souvenir doré de temps plus sereins rend un peu plus sombre encore le tableau, comme les mots du “Sud” de Nino Ferrer reviennent en mémoire:
“Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre
On le sait bien
On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit, « c’est le destin »
Tant pis pour le Sud
C’était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d’un million d’années
Et toujours en été…”
On se croirait un dimanche sur RTL, à “Stop ou encore”…
Allez, peut-être l’apparente impossibilité de ralentir, voire d’arrêter, cette course à l’auto-destruction finira-t-elle par convaincre les hommes de confier le pouvoir à l’I.A., comme dans les romans de science-fiction. Si ce n’est que, dans beaucoup de ces ouvrages, la Machine ou la Matrice concluait avec logique que supprimer le problème, c’est à dire l’homme, serait la seule solution au problème ! Ouille… La manière d’y échapper, c’était tout le fil de l’histoire et elle se terminait bien pour l’Humanité. Dans les romans.
Dans la “vraie” vie, cette existence dont nous ne saurons bientôt plus très bien si elle est réelle ou virtuelle, la clé de notre survie possible sur cette planète sera sans doute de nous identifier en tant qu’Humanité. En bloc. Bye-bye races, couleurs, ethnies, peuples, chapelles et toute la panoplie, va falloir jouer en équipe. On attend les Messies, pardon, les coachs de génie capables de faire prendre la mayonnaise et de créer une dream team apte à affronter ses propres défis. Bonne chance, les gars !
En attendant, “faudra faire avec” comme on dit. Faire chacun, personnellement, preuve d’humanité (avec un petit “h” suffira) et de solidarité chaque fois que possible. Essayer d’aider d’autres à progresser plutôt que de leur savonner la planche. C’était l’objectif que s’était fixé notre Association de la Presse Nord-Sud il y a longtemps déjà, dans sa zone d’action. Il reste le même, toujours aussi nécessaire.
A bientôt, avec de nouvelles rencontres que nous espérons éclairantes et stimulantes. Nous vous souhaitons une année 2024 enrichissante et positive.
Le comité de l’A.R.P.N.S. : Stève Polus, Françoise Engel, Vincent Patigny et Jean-Pierre Berckmans